Rose Karambizi-Ndayahoze est l’auteur de la seconde partie du livre rédigé après l’exécution de son mari. Rwandaise et tutsi, elle a été le temoin privilegié, malgré elle, du génocide hutu de 1972 au Burundi.
Son mari , le commandant Ndayahoze, était un officier très respecté et d’une perspicacité hors du commun.Ce n’est pas pour rien que le président de la 1ère République du Burundi lui a confié des postes de ministre de l’information, de l’Economie et Secrétaire général du parti voir de près l’antagonisme et la haine hutu/tutsi qui se sont formés après le massacre et l’exil des Tutsis du Rwanda en 1959. Un bagage suffisant qui lui a permis de rédiger la première partie du livre.
Les purges des Hutus de 1972 ne l’ont pas épargnés, mais son épouse est parvenue à fuir du Burundi pour le Canada où elle réside maintenant.
Elle a été conseillé de s’adresser aux parlementaires canadiens, qui devaient former un comité ad hoc, pour soumettre à l’ONU un rapport à ce sujet. Les génocides qui ont suivi auraient pu être évités si cette initiative avait été suivie et si les gouvernements burundais d’alors avaient été attentifs aux recommandations.
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